Justice Pour avoir dénoncé des exactions contre la population, un acteur de la Société Civile condamné à 6 mois de prison et au paiement des amendes et DI

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Il s’agit du président de la Société Civile de Njiapanda/Manguredjiapa, Monsieur Kakule Visiri Roger. Le Tribunal de Paix de Lubero vient de rendre ce verdict vendredi 09 mai 2014 à l’issu d’un procès qui opposait le président des forces vives Njiapanda au chef de l’antenne du Service des Transports et Voies de Communication antenne de Njiapanda, Monsieur BOBELABI GBUHINY BI LAPHI Ali.

La sentence était tombée dans une audience tenue à huit clos en l’absence de l’accusée et de sa défense. Le chef de TRANSCOM Njiapanda avait porté plainte contre Kakule Visiri Roger président des forces vives de Njiapanda pour ce qu’il disait être la violation de son domicile. Pourtant, l’accusé se rendait un dimanche au domicile du chef de TRANSCOM pour réclamer amicalement son permis de conduire jamais rendu alors que déjà payé depuis plusieurs jours. Le président de la Société Civile Njiapanda avait payé son permis de conduire à l’occasion d’une visite dans le coin d’une délégation mixte ministère provincial des TRANSCOM et mission parlementaire. Cette délégation avait condamné les tracasseries que ce service de TRANSCOM signe contre la population en lui faisant payer le permis de conduire en 18200 FRC alors qu’il revient à 4600 francs de moins. « Des motos qui fréquentent cet axe sont rançonnées entre 1000 et 20 mille francs congolais soit entre 1 et plus de 20 dollars, avait été informé la délégation mixte ». Des agents de TRANSCOM se postent de bonne heure sur la route déjà à partir de 5 heure jusqu’au delà de 18heures pour câbler les passants. Au lieu de sensibiliser la population sur le paiement des documents de bord, ces agents de TRANSCOM sous la commande de Monsieur BOBELABI GBUHINY BI LAPHI Ali profitent de la naïveté de la population pour lui faire payer, sans pièce justificative, des montants exorbitants. Toutes ces revendications avaient été mises à la portée de la délégation mixte en séjour à Njiapanda mais la mission effectuée par le Ministre Provincial des TRANSCOM et un député provincial élu de ce coin n’aura produit des fruits que pour un laps de temps puisqu’aussitôt partie, les tracasseries ont repris. Rancunier, le chef local des TRANSCOM avait gardé la dent contre le président local de la Société Civile pour avoir livré aux autorités des bonnes informations sur ces tracasseries et c’est ces frais qu’est entrain de payer le pauvre défenseur de la pauvre population de Njiapanda.

Un jugement sur fond de règlement de compte

Ainsi que déjà dit dans notre précédente publication « Territoire de Lubero

Un acteur de la Société civile menacé de mort pour avoir dénoncé des tracasseries d’un service public », le chef de l’antenne locale de TARNSCOM n’a cessé de proférer des menaces verbales et téléphoniques au président de la société civile Njiapanda. Monsieur BOBELABI GBUHINY BI LAPHI Ali n’hésite pas à dire publiquement qu’il ira jusqu’au bout en vue d’humilier et faire chasser du milieu le Président de la Société Civile Njapanda. Des sources bien informées attestent que cet agent de service public aurait versé des sous au près de plusieurs personnalité influente pour nuire au président de la Société Civile Njiapanda. En effet, Kakule Visiri Roger, préfet de l’Institut Njiapanda est connu pour son franc parlé et son dynamisme dans cette partie de la Province du Nord Kivu. Il est du genre de ceux qui ne tardent pas à sortir leur langue de la poche devant des injustices. Pour ce courage, Monsieur Visiri affronte pas mal de difficultés dont celle qui vient de lui valoir cette condamnation. La justice a en plus exigé le paiement de 60 mille francs congolais d’amende et 1500 dollars américains comme dommages et intérêts à verser au près du chef de TRANSCOM Lubero. L’accusé, bien que n’ayant pas encore été signifié de ce jugement vient d’interjeter appel au Tribunal de Grande Instance de Butembo.

 

Deogratias KAKULE SIKU

Animateur Communication, Droits Humains et Bonne Gouvernance GADHOP.

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