Paix en RD Congo, réussite de la démocratisation et reconstruction: voie royale pour l’Indépendance véritable

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Peace in RD Congo, success of democratization and reconstruction: royal way for the real independence of the RD Congo

 

Vers le rétablissement de l’Etat de droit

Depuis novembre 2013, les M23 ont été littéralement pulvérisés jusqu’à la racine. Les Congolais ont retrouvé le droit à la « parole » et leur fierté nationale tandis que le Rwanda et l’Ouganda cherchent désespérément des voies de résurrection d’un mouvement qui ne visait autre chose que de faciliter leur entrée en République Démocratique du Congo pour discréditer son existence comme un Etat crédible sur l’échiquier international.

Avant cela et depuis les années 90, la thèse de « Non Etat » revenait à tout bout de champ sur les lèvres des officiels et les humanitaires internationaux acquis à la cause de la balkanisation et les leaders locaux des ONG nationales n’avaient de cesse de répondre à la fameuse question :

« Etes-vous de nationalité Nande, Kivutienne ou Congolaise ?» Ils ajoutaient : « Qu’avez-vous en partage avec les Kinois, les Kasaiens, les Equatoriens, … ? », recherchant par tous les moyens à nous faire nier notre unité nationale par des théories de « petites nationalités » telles qu’on peut en rencontrer en Europe.

L’unité de la RD Congo  faisait du mal à ces forcenés de la balkanisation du Congo qui avaient du mal à introduire des leçons de citoyenneté dans les camps des déplacés de guerre ou dans les équipes de leurs partenaires « kivutiens ». Des instructeurs militaires et des idéologues Américains et Anglais ont été introduits dans les armées ougandaises et rwandaises ainsi que dans les organismes internationaux pour le besoin de la cause. Pire encore, des rebellions ont été fomentées dans les Kivu et la Province Orientale pour servir de pont aux sbires Ougandais, Rwandais, Américains, Anglais et autres partis politiques belges « pro-anglosaxons establishment ».

Ceux qui ont compris que l’Occident jouait à la trahison à l’égard des Congolais n’ont pas tardé à créer des « réseaux pour la paix en République Démocratique du Congo » en Espagne, en Italie, … et ne cessaient de nous encourager à résister à l’infamie occidentale de balkanisation en nous démontrant que le danger était grand. Heureusement que notre combat commun a porté des fruits ; bravo à la Société Civile occidentale qui nous a aidée à sortir des voies tracées par les idéologues occidentaux mal avertis sur la maturité des peuples Congolais et Africains.

Désormais, il ne nous reste plus qu’à gérer sagement les acquis de l’appui de la Communauté Internationale : la réconciliation nationale et la démocratisation de l’orgueilleuse nation Congolaise. Le chemin de la réussite est déjà tracé, la réconciliation autour des intérêts communs reste à baliser pour un rendez-vous certain avec la grandeur et la gloire et pour le rétablissement de l’Etat de droit.

Mais il y a encore beaucoup à faire sur la voie du rétablissement de l’Etat de droit. Il est clair que les populations Congolaises qui voyagent beaucoup ne sont pas dupes et ne se laisseront plus jamais distraire par des idéologues de quelque horizon que ce soit ni par des dirigeants enfermés dans leur « ghetto » à Kinshasa à ne rien faire d’autre que les détournements du denier public et en étourdissant les oreilles du peuple par des discours démagogiques.  Il faut des actions urgentes de développement pour convaincre ; il faut des signaux forts de démocratie réelle.

Si les Congolais ont compris que la paix est possible, sur le chemin de l’Indépendance il reste aussi à relever les défis de la démocratisation et de la décentralisation qui déclencheront la reconstruction économique et sociale du pays.

Défendre la paix, première voie vers l’Indépendance véritable

Il faut dire que la victoire inattendue de l’armée Congolaise a été un coup de massue dans les plans maffieux déjà douteux et qui ne cessaient de perdre de leurs supporters. Les violations des droits humains, les traitements dégradants et la ruée aveugle vers les sites miniers qui s’en suivaient ont fini par convaincre de l’étrangeté des fomenteurs du coup de force.

Un Evêque Congolais du Diocèse Catholique de Beni-Lubero au Nord Kivu, Mgr Melchisédech disait incessamment : « On ne tue pas le peuple que l’on veut diriger ! ». Ajoutons : « On ne tue pas le peuple que l’on veut civiliser ! » ; savez-vous qu’ils nous salivaient dans la bouche et nous fouettaient au ventre à la moindre inadvertance a l’approche des barrières routières en nous injuriant que nous n’étions que des brebis sans intelligence (dans leur langue, le Kinyarwanda, « Bichuchu » = Mujinga en Swahili ou Idiot en Francais)!

Après avoir été balayés des collines du Territoire de Masisi par la force du feu des FARDC, perdant hommes et matériels importants visiblement venus du Rwanda, les M23, Ex-CNDP car ces Hutu et Tutsi ne cessaient de se métamorphoser au gré de nouvelles revendications, résolus cette fois-ci à réaliser leur balkanisation, ont été maintenus dans le Territoire de Rutshuru par la ruse de la traitrise internationale et nationale. Il a fallu la colère des populations de Goma et de Beni pour qu’une opération de libération soit déclenchée par la haute hiérarchie nationale, mettant cette fois-ci de côté les complicités internes avec le diable. L’échec des M23 et des armées Rwandaises et Ougandaises venues à leur rescousse a coupé court aux injonctions « d’administration autonome » du Territoire sous occupation pendant une durée de 5 ans renouvelable que ce groupe d’insensés brandissait en plein jour dans les négociations de Kampala et l’accord assorti de ces distractions est allé se faire signer à Nairobi, au Kenya, délocalisé du territoire ennemi, l’Ouganda de Yoweri Museveni, et parce que désormais taillé à la mesure de l’échec militaire du Rwanda et de l’Ouganda.

La réussite éclair de l’opération a lancé la traque de tous les groupes armés, nationaux et étrangers. La RD Congo a également défait les militaires Ougandais venus aider les ADF-NALU dans le Territoire de Beni et qui essayaient de faire prendre appui aux prétendues revendications des populations Batalinga pour faire revenir les M23 défaits sur le front de Rutshuru. Les peuples Batalinga, fatigués de l’occupation ADF n’ont pas voulu mordre a l’hameçon de la trahison de leur nation et ils n’ont pas hésité de dénoncer les tentatives de recrutements dans le camp des refugiés en Ouganda, ce qui a coûté la vie à certains de nos compatriotes sur le Lac Albert. Oui, la liberté a un prix ! Les peuples Congolais n’ont cessé de donner leur vie pour l’indépendance totale, et ces efforts ne resteront pas impayés !

Ajoutons que dans le prolongement de ce sens de nationalisme, le peuple tout entier devrait soutenir l’armée nationale qui monte en puissance et qui est désormais prête à en découdre avec tout pays étranger qui oserait poser des actes susceptibles d’aliéner notre souveraineté.

Démocratisation et reconstruction, les derniers chantiers inachevés

Tout le monde le sait : ce 54ème anniversaire de l’Indépendance tombe dans un climat d’incertitude généralisée dans le chef des Congolais. Depuis plus de six mois, le peuple tout entier et les classes politiques attendent désespérément le gouvernement de réconciliation nationale. Les attentes avouées sont la réussite des processus démocratique et de décentralisation.

A vrai dire, le régime actuel est accusé d’avoir triché aux élections de 2011 et devrait partager le pouvoir avec les autres parties prenantes. Il faut aussi reconnaitre que les actions de développement ne sont pas à la mesure du retard accumulé depuis plus de 50 ans.

Oui, il y a trop à faire, le retard est grand si l’on considère que beaucoup des Territoires n’ont jamais connu une seule action de l’Etat Congolais depuis l’accès a la souveraineté nationale. Tel est le cas de Beni – Lubero.

Pour remédier à ces maux, une gestion égoïste et irresponsable est à décrier, les antivaleurs politiques sont à combattre, une éducation au patriotisme devrait être promue pour lancer un vrai dialogue autour des intérêts nationaux et amorcer ainsi le développement économique juste et durable.

Des leçons d’avenir

Voilà pourquoi il est important de sensibiliser les générations actuelles à plus de vigilance dans la gestion publique. La justice et l’équité, le sens du nationalisme et du travail bien fait doivent diriger notre engagement en faveur de nos peuples.

Tout en perfectionnant notre administration locale à travers la décentralisation au service du développement, une éducation à la citoyenneté responsable devrait également se focaliser sur la richesse de notre diversité culturelle. Car c’est dans l’unité que nous vaincrons l’ennemi de la nation et de l’Afrique.

Ainsi fait à Butembo, le 27 juin 2014

Moïse KAMBERE KAYITAMBYA

Secrétaire Permanent

 

Peace in RD Congo, success of democratization and reconstruction: royal way for the real independence of the RD Congo

Toward the restoration of the right state

Since November 2013, the M23S have been pulverized literally until the root. Congolese recovered the right to the  » speech  » and their national pride while Rwanda and Uganda look desperately for ways of resurrection of a movement that didn’t aim something else that to facilitate their entry in Democratic Republic of Congo to discredit his/her/its existence like a believable State on the international chessboard.

Before it and since years 90, the thesis of  » no State” came back all the time on lips of the official and the humanitarian international acquirements to the reason of the balkanization and the local leaders of the national ONGS had of quits to answer to the famous question:

Are you  » Nande nationality, Kivu nationality or Congolese « ? They added:  » What do you have shares some with the Kinshasa people, the Kasai people, Ecuator Province people, etc., searching, for by all means to make deny us our national unit by “small nationality theories” as one can meet some in Europe.

The unit of the RD Congo hurt these frantic of the balkanization of Congo that had difficulty introducing lessons of citizenship in camps of the out of place of war or in teams of their  » kivutienses « partners. Soldiers instructors and American and British ideologists have been introduced in the Ugandan and Rwandan armies as well as in the international organisms for the reason of balkanization of the Eastern Congo. Worse again, of rebelled groups have been fomented in the Kivus and the Province Oriental to act as bridge to sbirro Ugandans, Rwandans, Americans, English and other Belgian  » political parties pro “Anglo-Saxon’s establishment « .

Those that understood that the West played the treason to the consideration of Congolese didn’t linger to create networks for the peace in Democratic Republic of Congo  » in Spain, in Italy,… and didn’t quit to encourage us to resist the western infamy of balkanization while demonstrating us that the danger was big. It’s a good thing our common fight carried fruits; bravo to the western civil society that helped us to come out of ways drawn by the western ideologists badly warned on the maturity of Congolese and Africans.

Henceforth, he/it only remains us to manage acquirements of the support of the International Community wisely: the national reconciliation and the democratization of the proud DR Congo nation. The path of the success is already drawn, the reconciliation around the common interests remained to demarcate for a certain appointment with the size and the glory and for the restoration of the right state.

But there are many again to make on the way of the restoration of the right state. He/it is clear that Congolese people who travel are not greatly sucker and won’t let himself more ever distract by ideologists of some horizon whom it is nor by leaders closed themselves in their  » ghetto  » in Kinshasa to not to make anything, but only diversions of the public means and while stunning the people’s ears by the demagogic speeches.   The urgent actions of development are necessary to convince; the strong signals of real democracy are necessary to improve.

If Congolese understood that the peace is possible, on the path of the independence it remains also to raise challenges of democratization and decentralization that will trigger the economic and social reconstruction of the country.

To defend the peace, first way toward the real independence

It is necessary to say that the victory unexpected of the Congolese army was already a stroke of club in the doubtful plane and that were quit to lose their supporters. Human right violations, the degrading treatments and the blind rush toward the mining sites that followed ended up themselves of it convincing the queerness of these stroke makers by force.

A Congolese Bishop of the Catholic Diocese of Béni – Lubero to the North Kivu, Bishop Melchisédech said incessantly:  » One doesn’t kill the people that one wants to govern! Let’s add:  » One doesn’t kill the people that one wants to civilize! Know yourselves that they salivated us in the mouth and whipped us to the stomach to the least oversight has the road gate approach while abusing us that we were only sheep without intelligence (in their language, the Kinyarwanda, Bichuchu  » = Mujinga in Swahili or Silly in French)!

After have been swept of hills of the Territory of Masisi by the strength of the fire of the FARDCS, losing men and important materials visibly come from Rwanda, the M23S, Ex – CNDP because these Hutus and Tutsis didn’t stop transforming itself/themselves to the new claiming will, resolute this time to achieve their balkanization, have been maintained in the Territory of Rutshuru by the ruse of the international and national treachery. The anger of populations of Goma was necessary and of Blessed so that an operation of liberation is triggered by the high national hierarchy, taking this time of side the internal complicities with the devil. The failure of the M23S and armies Rwandans and Ugandans arrivals to their rescousse cut short to injunctions  » of autonomous  » administration of the Territory under occupation during a length of 5 years renewable that this group of insane waved in full day in negotiations of Kampala and the agreement assorted of these distractions went to be signed at Nairobi, to Kenya, finally signed far from hostile territory, Uganda of Yoweri Museveni, and because henceforth built worthy of the military failure of Rwanda and Uganda.

The success lightning of the operation launched tracks it of all armed, national and foreign groups. The RD Congo also undid the military Ugandans come to help the ADF-NALUS in the Territory of Blessed and that tried to make the supposed claimings of the Batalingas populations take support to make come back the M23 undone on the forehead of Rutshuru. The Batalingas peoples, tired some ADF occupation didn’t want to bite has the fishhook of the treason of their nation and they didn’t hesitate to denounce recruitments in the camp of refugees in Uganda, what cost life to some of our compatriots on the Lake Albert. Yes, the freedom has a price! Congolese Peoples didn’t stop giving their life for the total independence, and these efforts won’t remain unpaid!

Let’s add that in the extension of this nationalism sense the entire people should sustain the national army that goes up in power and that is henceforth ready to unpick some with all foreign country that would dare to put acts susceptible to alienate our sovereignty.

Democratization and reconstruction, the last incomplete yards

Everybody knows it: this 54th birthday of the independence falls in a climate of uncertainty generalized in the chief of Congolese. Since more of six months the entire people and the political classes wait desperately for the government of national reconciliation. The admitted waitings are the success of processes democratic and of decentralization.

To say truly the present regime is accused of having cheated to elections of 2011 and should share the power with the other taking parts. It is necessary to also recognize that actions of development are not worthy of the delay accumulated since more than 50 years.

Yes, there is too much to make, the delay is big if one considers that a lot of Territories never knew only one action of state Congolese since the access has the national sovereignty. Such is the case of Beni – Lubero.

To remedy these pains a selfish and mindless management is to decry, the political immoralities are to be fight, an education to patriotism should be promote to launch a true dialogue around the national interests and to start the just and lasting economic development thus.

Future lessons

That’s why it is important to sensitize the present generations to more of vigilance in the public management. The justice and the fairness, the sense of nationalism and work makes well must direct our engagement in favor of our peoples.

While perfecting our local administration through decentralization to the service of the development, an education to the responsible citizenship would also have to focus on the positive input of our cultural diversity. Because, it’s unity that will defeat enemies of the nation and Africa.

Butembo, June 27, 2014

Moïse KAMBERE KAYITAMBYA

Secretary Permanent

 

 

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