Nord Kivu Environs 100 femmes violées, 40 personnes tuées en une semaine au Nord Ouest du Territoire de Lubero

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   About 100 women raped, 40 killed in one week to the northwest of the Territory of Lubero(English version, down French one)

 

C’est le bilan des opérations SAFISHA durant les quelles l’armée a délogé la milice SIMBA des carrés miniers du nord-ouest du Territoire de Lubero en Secteur des Bapere. Les auteurs de ces crimes sont la milice Mai Mai SIMBA fidèle au défunt  Morgan. Selon l’armée, les miliciens commettaient ces actes lors de leur fuite sous la pression militaire des FARDC.

une-femme-victime-de-violCette milice commandée dans cette zone par un Colonel autoproclamé, un certain « Emmanu », cousin à Paul Sadala alias Morgan, venait  de contrôler les carrières minières de l’ouest de Manguredjipa avant d’en être chassée par les FARDC entre le premier et 10  juillet 2014.  Les victimes sont pour le moment entrain de suivre des soins à l’hôpital général de référence de Manguredjipa. Les victimes sont celles qui ont été libérées par les FARDC des mains des rebelles dans les attaques de Midede, Lybie, Mabango, Kipeyayo, Lubunga et Kitanase en cheval entre les Territoires de Lubero et celui de Mambasa. D’autres victimes sont entrain d’affluer petit à petit à Manguredjipa, après s’être échappées des griffes des rebelles lors de leur fuite après l’attaque des FARDC. La dernière arrivée est celle de lundi 14 juillet 2014, d’une jeune fille de 14 ans qui s’est échappée de la Carrière de KAZAROHO en Province Orientale, à plus de 40 km à l’ouest de Manguredjipa en Territoire de MAMBASA, informe une source militaire. Dans ce même village, où les rebelles SIMBA se sont regroupés, un homme a été découpé à la machette.

Les rebelles l’accusent d’avoir montré la piste de leur cachette aux FARDC. Cette victime a aussi été admise aux soins à Manguredjipa. Maintenant, les FARDC ont toujours sous leur contrôle les villages de Midede, 4 jours de marche  à l’ouest de Manguredjipa, Lybie, environs 4 heures de marche de là. Pour l’instant, selon des sources militaires, les rebelles SIMBA sont regroupés dans les villages miniers difficiles d’accès, loin en brousse en Territoire de Mambasa en Province Orientale notamment à LOMO et KAZAROHO à environs 8 heure de marche de Lybie.

 

L’armée appelle les déplacés de guerre à Manguredjipa à regagner leur villages

 

Le 5ème Secteur FARDC dont les unités contrôlent le Territoire de Lubero, attendent étendre et consolider leurs positions dans tous les villages miniers jadis sous contrôle de la milice Morgan et appellent la population à regagner ses habitations. Maintenant ils se comptent par plusieurs centaines des déplacés dans les agglomérations de Manguredjipa, Njiapanda, Katanga et ailleurs. Sans assistance, ils vivent dans des familles d’accueil. Ils craignent de regagner leurs villages car doutant de la pérénité de l’action des FARDC. Dans la plupart des cas, les miliciens dès leur retour dans les villages d’om ils ont été chassés, y opèrent des actes de représailles contre des civiles soupçonnés d’voir collaboré avec l’armée. C’est de ces représailles dont ont peur les paisibles citoyens qui en appellent à l’armée à sérieusement consolider ses positions et étendre les opérations dans les autres villages encore sous contrôle des miliciens.

Deogratias KAKULE SIKU

Animateur Communication, Droits Humains et Bonne Gouvernance GADHOP

 

North Kivu

About 100 women raped, 40 killed one week to the northwest of the Territory of Lubero,

 

It is the balance of the SAFISHA operations during which the army dislodged the SIMBA militia out of the mining squares of the northwest of the Territory of Lubero in Bapere Sector. Authors of these crimes are the militia May May SIMBA faithful to the defunct Morgan. According to the army sources, militiamen committed these acts at the time of their run under the FARDC military pressure.

This militia ordered in this zone by an auto named Colonel, a certain « Emmanu », cousin to Paul Sadala nicknamed Morgan, had just controlled the mining careers of the west of Manguredjipa before be hunted by the FARDCS between July first and 10, 2014.  Victims are now liveliness to take care to the Manguredjipa general and reference hospital. Some of victims are those who have been freed by the FARDC of rebel hands in attacks of Midede, Lybie, Mabango, Kipeyayo, Lubunga and Kitanase in horse between Territories of Lubero and the one of Mambasa. Other victims are liveliness to flow gradually to Manguredjipa, after having escaped of rebel claws at the time of their run away after the attack of the FARDC. The last arrival is the one of Monday 14th July 2014, of a girl of 14 years who escaped of the Career of KAZAROHO in Province Orientale, to more than 40 km to the west of Manguredjipa in Territory of MAMBASA, military source informed. In this same village, where the SIMBA rebels regrouped, a man has been cut up to the machete. Rebels accuse him of having shown the track of their hiding place to the FARDC. This victim has also been admitted to cares to Manguredjipa. Now, the FARDC always have under their control villages of Midede, 4 days walking far to the west of Manguredjipa; Lybie, vicinities 4 hours of march from there. According to the military sources the SIMBA rebels are regrouped for the meantime, in the mining villages difficult of access, far in bush in Territory of Bafwasende in Province Orientale notably to LOMO and KAZAROHO to vicinities 8 hours walking from Lybie.

 

The army calls the out of place of war presently living in Manguredjipa to regain their villages

 

The 5th FARDC Sector whose units control the Territory of Lubero, wait to spread and to strengthen its position previously in all mining villages under control of the Morgan militia and call the population to regain dwellings. Now they count themselves by several hundreds of the out of place in agglomerations of Manguredjipa, Njiapanda, Katanga and elsewhere. Without aid, they live in the welcome families. They fear to regain their villages because doubting that the action of the FARDCS could not last for a long. In most cases, militiamen, since their return in villages they have been hunted before, operate acts of reprisals against civilians, suspected to have collaborated with the army. It is these reprisals of which citizens are afraid. They invite the army to seriously strengthen and extend its position and to spread operations again in the other villages under control of militiamen.

Deogratias KAKULE SIKU

GADHOP Communication, Human Rights and Good Governance Organizer

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