Nord Kivu, la confusion autour des auteurs de l’attaque du camp militaire de Mamové

Entrée de la cité de Mutwanga
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Le calme est revenu au Village de Mamové, situé à près de 15 Km à l’ouest de la Cité d’Oicha en Territoire de Beni. C’est après l’attaque jeudi 10 septembre 2015, du camp militaire des Forces Armés de la RDC par des hommes armés. L’attaque a eu lieu vers la matinée, indiquent des sources dans la région.

L’attaque aurait fait au moins 13 morts dont 4 militaires FARDC, 2 civils et 7 assaillants, confie une source su place. Mamové, est l’un des villages du Secteur de Beni Mbau, Groupement Mbabuba Kisiki, une partie qui avait commencé à enregistrer un retour progressif des déplacés des massacres de grande envergure des mois passés. Selon une source locale, les assaillants serait un groupe Mai Mai qui se serait nouvellement organisé dans ce Territoire et dont la base se trouverait en Chefferie voisin de Watalinga, vers l’est du Territoire de Beni, non loin du confluant de la Rivière Bango et la Semuliki. La présence de ces rebelles en ce lieu a été dénoncée depuis près de 2 mois par une organisation locale de la Société Civile qui avait alors invité les autorités à pousser loin les investigations pour identifier ce groupe armé. Ces rebelles seraient lourdement armés et structurés, disposant ainsi d’une grande capacité à opérer dans cette zone où les FARDC agissent encore en effectif pas suffisant, informe la Convention pour le Respect des Droits Humains, CRDH, basée en Cité d’Oicha en Territoire de Beni. Cette organisation lie les dernières attaques connues dans la région à ce nouveau groupe armé qu’il refuse d’identifier comme ADF. Cette version contredit latéralement la version des officielles, qui depuis longtemps ont toujours  nié la présence d’un nouveau groupe armé qui serait entrain de déstabiliser la région en se confondant aux ADF.

Toute fois, la vérité pourrait être connue après audition des captifs de l’attaque de Mamove. L’armée avait réussi à capturer certains des hommes qui avaient mené l’attaque et quelques matériels dont ils se servaient ont aussi été récupéré, informe-t-on. Le GADHOP condamne cette nième attaque contre les civils en cette période de rentrée scolaire. Il s’agit là d’une attaque de nature à décourager davantage les parents à envoyer leurs enfants à l’école. Nous encourageons les forces armés dans cette lourde tache et sa mission noble de traque de tous les groupes armés en vue de la sécurité des personnes et de leurs biens. Il n’est jamais tard de faire mieux, que les uns et les autres soutiennent avec patriotisme toute initiative de sécurisation du Territoire de Beni.

GADHOP

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