BUTEMBO au crépuscule de sa séparation d’avec le Père Vincent MACHOZI un 23 MARS 2016 ridicule mais plus qu’un symbole ! ORAISON A UN LEADER, UN AMI, UN COMBATTANT

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(Cet article ne reflète pas la vision de GADHOP mais un point de vue de son auteur)

Ce mercredi 23 mars 2016, n’aura pas été un jour comme les autres. Le Soleil a été couvert de brouillard dès l’aube, un soleil se cachant de honte pour n’avoir pas battue l’obscurité afin de dénicher les assassinats du Père Machozi, un défenseur des droits humains aux qualités averées, puisqu’il a été tué à quelques pas de l’horizon Est qui lumine tous les matins, les hupés quartier de la somptueuse ville de Butembo pour la quelle le Père Vincent Machozi se battait jour et nuit pour en protéger les symboles, les occupants, les marques et le future.

Mais ce 23 mars 2016 aura aussi été un jour d’hommage à plus qu’un prêtre, mais une icône, un leader, un martyre, un héros, une richesse idéologique dont la mort, à la lumière et sur les traces de LUMUMBA, LAURENT DESIRE KABILA, Mgr EMMANUEL KATALIKO, MAMADOU MOUSTAPHA NDALA, JEAN LUCIEN BAUMA ABAMBA et des milliers d’autres combattants, héros dans l’ombre, est une SEMENCE  jetée sur un sol très fertile de Kyondo, Luotu, Kaseghe, Isale, oui Isale, Eringeti, Kanyabayonga, Masyolo, Mitete, Kasugho, Kiwanza, Goma Butembo, Beni Oicha, LUHOLU, Kinshasa, Massachuset, Montrhréal, TAIPE  et partout ailleurs dans le monde, où plus les larmes coulent, plus les Vincent MACHOZI germent dans le cœur des Nations pour renforcer, équiper et armer de courage les descendances.

Un 23 mars 2016 qui aura connu une journée morte, morte dans l’histoire, mais vivante dans la mémoire des millions des nationalistes, dans une ville qui aura tout donné pour montrer que VINCENT MACHOZI tu n’es pas mort mais que ton courage, ton image, ta détermination sont gravées là dans les murs de ces écoles restées fermées, ces galeries désertées, ces boulevards bafoués par les passants, ces âmes meurtries, ces cœur brisés, pour que des années à années, chaque jour et nuit, chaque minute les générations pensent à toi et perpétuent ton idéologie, la transmettent à leur fils, ceux-ci à leurs petits fils, ceux là  à leur arrières petits fils : qu’ils disent et que l’histoire témoigne qu’un homme, plus qu’homme avait vécu, qu’il avait laissé ses empruntes et que l’existence de tout un peuple est aussi l’un des fruits de son combat.

Oui Butembo aura montré en ce 23 mars 2016 qu’il pleure un Chef, un vrai Chef ;

Ecoles fermés, magasins, boutiques, services publics, institutions financières, transport paralysés, 80% de corps habillés de noir ou de rouge : tenues de deuil, certes une journée dure alors que Père Vincent MACHOZI tu t’apprêtes à te reposer là, à coté de tes confrères, à MAHAMBA après une messe sur cette colline de Kitatumba. Jamais elle n’a accueilli autant de monde qu’elle en craque et en est mouillé de larmes. Mais elle aura retenu que les nuits de dimanche à lundi 21 mars 2016 sont coupables d’avoir laissé mourir un combattant qu’un homme, fut-il ce qu’il est, ne méritait pas pareille mort!

Nous serons restés avec un remord et nous devrons nous le reprocher : nous avons honte Vincent de t’avoir vu mourir sur une terre où tu étais sensé être en sécurité, au cœur même, ou mieux en chambre à coucher de la maison pour la quelle tu te battais, dans les hauts lieux de la Nation Yira. Il n’est pas  fou qui dirait que la NATION a été ingrate de ce dure labeur dont tu es fièrement auteur.

Aie !!!! Aiee !!! A Dieu Père VINCENT MACHOZI nos larmes arroseront toujours les semences idéologiques que tu viens de planter. Elles germeront et de là où tu es, tu en seras fier.

JE SUIS VINCENT MACHOZI.

Deogratias KAKULE SIKU

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