Cet activisme accru des groupes armés nationaux et étrangers au sud et à l’Ouest en Territoires de Lubero et Beni, a bloqué les activités économiques et sociales des citoyens. D’une part, il y a des armés, qui soumettent la population à des taxes illégales : par exemple, pour les FDLR il y a une ratio perçue chaque fin de semaine sur chaque famille ; pour NDC ( Nduma Defense of Congo), il y a une taxe perçue moyennant un jeton imposée à la population chaque semaine.
D’autre part, les Forces Armées de la RDC (FARDC), cotonnées dans des villages qui subissent des attaques contre les MaïMaï font par après la population leur champs d’action pour rançonner cette dernière et piller les biens dans des maisons abandonnées par cette même population en fuite. L’exemple des villages Vurondo-Butuhe-Rwahwa où pour traverser d’un village à un autre, il faut payer 1000FC à la barrière des FARDC, installée illégalement sous motif de contrôler le passage des MaïMaï qui se feraient passer comme des civils. Il sied de signaler qu’aux premiers moments des affrontements entre FARDC et MaïMaï en Novembre, le contrôle des tatouages sur les corps des MaïMaï, s’est transformé au déshabillement systématique de tout passant en plein air, où les femmes se sont fort indignées de cette pratique de mépris et de déshonneur à leur égard.
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