Arrestations arbitraires des mineurs à LUOTU

Share

DES ENFANTS INCARCERES POUR DES AGISSEMENTS DE LEUR AGE : UN ACTE SIGNE PAR LA PNC LUOTU EN TERRITOIRE DE LUBERO

Un enfant de 15 ans environ a passé 5 jours dans un cachot de la Police Nationale Sous Commissariat de LUOTU, en Territoire de LUBERO, à une trentaine de Kilomètres au Sud Est de la ville de BUTEMBO. Le jeune Germain MUHINDO, car c’est de lui qu’il s’agit a été détenu alors qu’on l’accusait d’avoir déclaré en état d’ébriété avoir vu des armes. C’est dans la nuit du dimanche du 24 Novembre au Lundi 25 Novembre 2013 que le jeune adolescent a été arrêté et c’est seulement le vendredi 29 Novembre 2013 qu’il a été libéré grâce à une intervention du GADHOP. Pour des raisons d’enquête, disait l’officier de la Police, le jeune adolescent a été incarcéré jusqu’à dépasser largement la détention réglementaire dans des geôles qui est de 48 Heures, au point d’être une détention illégale.

Durant toute cette période de détention de ce jeune adolescent, rien n’a été fait en guise d’enquêtes, et c’est seulement lorsque l’animateur du Programme Droits Humains et Bonne Gouvernance (DH-BG) du GADHOP est arrivé à LUOTU que les enquêtes ont été déclenchées. Après des entretiens avec les membres du comité de sécurité de LUOTU, et des discussions sur l’illégalité de l’arrestation d’un mineur dans une geôle de la police avec des majeurs, le commandant local de la Police a accepté de libéré le jeune Germain MUHINDO seulement vers 16h00 le vendredi 29 Novembre 2013.

Au cours de la même journée, un autre dossier de deux mineurs de 11 ans chacun, KASERO et KAKULE MUSOWA, qui a avaient été arrêtés par le Chef du Poste d’Encadrement Administratif de LUOTU le lundi 25 Novembre 2013 avait rebondi. Les deux enfants s’étaient battus contre un autre après un match de football et l’avait blessé, ce qui avait conduit le Chef du Poste d’encadrement Administratif (CPEA) de LUOTU à les incarcérer pendant 24 Heures et cela encore avec les majeurs. Ce vendredi 29 Novembre en effet, les parents des enfants qui s’étaient battus ont été arrêtés par la police locale sur l’instruction du chef de l’administration. S’enquérant aussi de la situation, le Responsable du Programme Droits Humains et Bonne Gouvernance du GADHOP a été informé des 80$ qu’a exigé le CPEA de LUOTU, dont 40$ avaient été payés afin de libérer les enfants. Après discussion avec le CPEA et le comité de sécurité en retraçant la suite d’irrégularités, l’Animateur du Programme DH-BG du GADHOP a exigé la libération également des parents des enfants, qui en réalité avaient été arrêtés pour être rançonnés.

C’est alors qu’une discussion sur les conflits entre les forces vives et les membres du comité de sécurité à débuté. Durant environ une heure, toutes les parties ont déballés les faiblesses et l’arbitraire des uns contre les autres. Et au terme de ce débat inattendu, tous se sont réconciliés et se sont promis mutuellement de repartir sur des bonnes bases. Tous se sont réjouis de cette réconciliation et c’est alors que l’Animateur du programme DH-BG du GADHOP accompagné d’un stagiaire ont pris congé de tous dans un atmosphère bon enfant.


Serge B. SIKULI

Animateur Communication

SUR LE MEME SUJET

Le Secrétaire Permanent ai du réseau GADHOP a fait cette évaluation l’après midi de la première journée ville morte convoquée Lire plus

Pourtant ne partageant aucune limite avec la zone touchée par les massacres, connaissant la douleur de ces atrocités, les habitants Lire plus

Dans un message de compassion rendu public ce vendredi 01 juillet 2016, quelques heures après l’annonce officielle de la mort Lire plus

Share
Share
Aller à la barre d’outils