Bulletin électronique du GADHOP

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« RDC – La Paix, aujourd’hui », Décembre 2012 – Juin 2013, GADHOP, N° 01/2013

La Nation Congolaise en danger ! Appel à l’unité nationale

La paix traine à venir car les acteurs politiques en RDC ne sont pas unis dans les idées et les efforts à fournir pour aboutir aux solutions durables quant à la question de la déstabilisation des Provinces de l’Est.

Cela implique que plus le temps passe et plus les ennemis profitent pour pénétrer l’Est de la RDC et multiplier les milices prédatrices des ressources naturelles et des récoltes, violatrices des droits humains, destructeurs des écosystèmes (Parcs et Réserves naturelles) et sans idéologies politiques concrètes.

Dans les villages et dans les villes, ce sont les assassinats, les vols mains armées, les arrestations arbitraires et des enlèvements sans nombre et sans suivi de l’autorité publique.

Vols mains armées et assassinats dans les villes

Des groupes se constituent au jour le jour sous les yeux de la Police et de l’Armée nationale. Seuls quelques cas sont poursuivis, d’autres par contre sont des bandits des grands chemins qui ont des alliances avec les Services de Sécurité. Il faut l’intervention de la population en colère pour démanteler certains groupes. Des vols et des assassinats se commettent chaque jour et chaque nuit ; ils sont devenus le quotidien de la population et aucun acteur public n’ose démissionner ou reconnaitre son impuissance.

Des arrestations arbitraires et des enlèvements

Les militaires FARDC, la Police Nationale Congolaise et l’Agence Nationale des Renseignements s’adonnent chaque jour à des arrestations arbitraires. Au lieu de traquer les milices et leurs vrais collaborateurs connus dans les villes, ils s’en prennent aux innocents dans un mode opératoire qui devrait leur faire la honte : des coupables des dettes ou de quelque autre conflit social sont accusés et torturés pour des motifs fallacieux de collaboration avec l’ennemie. Il faut des rançons pour les libérer.

Pendant ce temps, les civils doivent négocier la libération des victimes des enlèvements auprès des Mai Mai sans aucune intervention de l’Etat qui assiste les bras croisés aux deuils dans les familles qui apprennent la mort des leurs dans les maquis.

Conclusion : absence de l’Etat

La situation d’insécurité est alarmante et accuse sans plus ni moins l’absence de l’Etat : dans les villes comme dans les villages, l’Etat se comporte en grand irresponsable. Tous les discours publics ne tournent que sur la force neutre, comme si celle-ci était la panacée. Sûrement, il faut des actions fortes de la Société Civile pour déclencher une prise de conscience réelle de l’autorité Congolaise. Autrement, la nation est en danger !

 

Découvrez le bulletin intégral dans ce lien

http://www.gadhop.org/images/download/rdc_la_paix_aujourdhui_decembre2012_juin2013.pdf

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