Le Rwanda redit non au retour des FDLR dans leur pays, en attaquant la RDC

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L’attaque mercredi 11 juin et jeudi 12 juin 2014 de positions
des Forces Armées de la RDC à KANYESHEJA, dans la localité de
KABAGANA, Groupement de BUHUMBA, en Territoire de NYIRAGONGO est sans aucun doute une action d’une grande éloquence faite par Kigali en direction de Kinshasa.

Si Kinshasa parle d’une provocation par son voisin rwandais, les forces vives du Nord Kivu, elles déplorent qu’en dehors de se constituer des cibles militaires, l’armée Rwandaise s’en prend aussi aux activistes des droits humains à l’Est de la RDC, dans les zones frontalières.  Dans un communiqué de presse rendu public le 11 juin dernier, les forces vives du Nord Kivu ont déploré que des unités de l’armée rwandaise ait tenté d’assassiner monsieur Jean Claude Mambo KAWAYA. Cet acteur des droits humains dans le Nyiragongo et président de la société civile de ce Territoire s’était rendu célèbre ce dernier temps par des dénonciations virulentes des incursions rwandaises dans le pays. L’homme à abattre par la RDF avait d’abord été enlevé avant d’être libéré par les FARDC mais lors de cette opération, l’activiste des droits humains été blessé dans une embuscade tendue au convoi par des troupes rwandaise camouflées sur le territoire congolais.

L’attitude e paradoxale de Kigali

Alors qu’actuellement tous les yeux sont braqués vers le processus de désarmement volontaire des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda FDLR processus qui a démarré à Kateku dans le Walikale le 30 mai dernier, il est surprenant  que des troupes rwandaises maintiennent leur velléité d’agresser la RDC. Des sources sur place dans le Territoire de Nyiragongo confirment le renforcement des positions rwandaises depuis plus de deux mois, un signe que quelque chose se tramait contre le processus de la pacification de la Sous Région, alors que les FDLR avaient tendu la main à Kigali en lui demandant ouvertement un dialogue pour leur permettre un retour digne au pays. Kigali a répondu par la négative, une réponse qui pose la question de jusque quand Kigali maintiendra-t-il son radicalisme selon le quel les FDLR ne sont composées que des génocidaires. Pourtant à considérer les effectifs actuels des FDLR, il saute aux yeux qu’au regard du poids de l’âge, les vrais génocidaires sont morts, nombreux autres lors d’accrochages de suite de plusieurs opérations militaires contre eux ces dix dernières années. Conséquence, les unités des anciennes FDLR se sont sensiblement réduites d’autres choisissant de rentrer par le truchement du processus de DDRRR de la MONUSCO. Pour l’instant, la majorité des unités combattantes des FDLR sont constituées des jeunes ayant l’âge tranchant entre 18 et 30 ans, soit, ceux qui avait l’âge puéril à l’époque du génocide ou qui sont nés au Congo, en refuge, après les événements et donc ceux qui ne sont pas concernés par le génocide.

Tendre la main à la paix

Certes il n’y a pas de paix sans réconciliation. Le Rwanda doit aujourd’hui savoir qu’à la manière de la RDC qui n’a que négocié et amnistié mille et une fois ses dignes fils, il est d’une nécessité pour la paix que Kigali accepte d’accueillir ses dignes fils. Cette attitude permettrait non seulement le retour d’une paix durable dans toute la Sous Région mais aussi une vraie paix au Rwanda. Il est important d’éviter de nourrir des frustrations de part et d’autre pour éviter que les marginalisé d’aujourd’hui pensent à la vengeance demain. Nul n’est puissant éternellement, si non Hitler ne serait pas mort. Faisons tous la paix et évitons l’impérialisme dont des leçons foisonnent dans l’histoire de l’humanité. Quoi qu’il en soit, il faut une enquête indépendante pour déterminer qui vient de déclencher cette nouvelle escalade de la violence dans le pays alors qu’après le démantèlement du M23, la RDC est sur la route de 2016, le grand rendez- vous des élections. Laissons la chance à la croissance de la Démocratie en RDC.

Deogratias KAKULE SIKU

Animateur Communication, Droits Humains et Bonne Gouvernance

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KABAGANA, Groupement de BUHUMBA, en Territoire de NYIRAGONGO est sans aucun doute une action d’une grande éloquence faite par Kigali en direction de Kinshasa.

Si Kinshasa parle d’une provocation par son voisin rwandais, les forces vives du Nord Kivu, elles déplorent qu’en dehors de se constituer des cibles militaires, l’armée Rwandaise s’en prend aussi aux activistes des droits humains à l’Est de la RDC, dans les zones frontalières.  Dans un communiqué de presse rendu public le 11 juin dernier, les forces vives du Nord Kivu ont déploré que des unités de l’armée rwandaise ait tenté d’assassiner monsieur Jean Claude Mambo KAWAYA. Cet acteur des droits humains dans le Nyiragongo et président de la société civile de ce Territoire s’était rendu célèbre ce dernier temps par des dénonciations virulentes des incursions rwandaises dans le pays. L’homme à abattre par la RDF avait d’abord été enlevé avant d’être libéré par les FARDC mais lors de cette opération, l’activiste des droits humains été blessé dans une embuscade tendue au convoi par des troupes rwandaise camouflées sur le territoire congolais.

L’attitude e paradoxale de Kigali

Alors qu’actuellement tous les yeux sont braqués vers le processus de désarmement volontaire des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda FDLR processus qui a démarré à Kateku dans le Walikale le 30 mai dernier, il est surprenant  que des troupes rwandaises maintiennent leur velléité d’agresser la RDC. Des sources sur place dans le Territoire de Nyiragongo confirment le renforcement des positions rwandaises depuis plus de deux mois, un signe que quelque chose se tramait contre le processus de la pacification de la Sous Région, alors que les FDLR avaient tendu la main à Kigali en lui demandant ouvertement un dialogue pour leur permettre un retour digne au pays. Kigali a répondu par la négative, une réponse qui pose la question de jusque quand Kigali maintiendra-t-il son radicalisme selon le quel les FDLR ne sont composées que des génocidaires. Pourtant à considérer les effectifs actuels des FDLR, il saute aux yeux qu’au regard du poids de l’âge, les vrais génocidaires sont morts, nombreux autres lors d’accrochages de suite de plusieurs opérations militaires contre eux ces dix dernières années. Conséquence, les unités des anciennes FDLR se sont sensiblement réduites d’autres choisissant de rentrer par le truchement du processus de DDRRR de la MONUSCO. Pour l’instant, la majorité des unités combattantes des FDLR sont constituées des jeunes ayant l’âge tranchant entre 18 et 30 ans, soit, ceux qui avait l’âge puéril à l’époque du génocide ou qui sont nés au Congo, en refuge, après les événements et donc ceux qui ne sont pas concernés par le génocide.

Tendre la main à la paix

Certes il n’y a pas de paix sans réconciliation. Le Rwanda doit aujourd’hui savoir qu’à la manière de la RDC qui n’a que négocié et amnistié mille et une fois ses dignes fils, il est d’une nécessité pour la paix que Kigali accepte d’accueillir ses dignes fils. Cette attitude permettrait non seulement le retour d’une paix durable dans toute la Sous Région mais aussi une vraie paix au Rwanda. Il est important d’éviter de nourrir des frustrations de part et d’autre pour éviter que les marginalisé d’aujourd’hui pensent à la vengeance demain. Nul n’est puissant éternellement, si non Hitler ne serait pas mort. Faisons tous la paix et évitons l’impérialisme dont des leçons foisonnent dans l’histoire de l’humanité. Quoi qu’il en soit, il faut une enquête indépendante pour déterminer qui vient de déclencher cette nouvelle escalade de la violence dans le pays alors qu’après le démantèlement du M23, la RDC est sur la route de 2016, le grand rendez- vous des élections. Laissons la chance à la croissance de la Démocratie en RDC.

Deogratias KAKULE SIKU

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