Les 3 morts de l’éboulement de terre en Commune Mususa ont été mises en terre ce jeudi

Share

 

 

C’est  avec grande désolation que les victimes de cette catastrophe, l’une des rares dans la ville ont été conduite à leur dernières demeures ce jeudi 26 juin 2014. Amis et proches des victimes étaient inconsolables en cellule Mugheneke dans le même quartier Matanda en Commune Mususa, dans les familles des victimes.

 

Mercredi 25 juin 2014, contre toute attente, une masse de terre a engloutie des jeunes enfants alors qu’ils extrayaient du sable pour remblayer une parcelle d’un habitant de leur cellule. Cela s’est passé en cellule Vuhima, Quartier Matanda, Commune Mususa. Dans la concession de l’Ecole primaire Mavutwa, la population avait pris l’habitude d’extraire du sable pour des usages domestiques, a expliqué Mbayitoya Bovic, bourgmestre adjoint de Mususa qui a, du coup déploré ce cas et appelé la population à éviter des telles pratiques d’exploitation artisanale des carrières clandestines interdites d’ailleurs par l’Etat. Les victimes, Ushindi et Muhindo Jimmy, tous des jeunes garçons âgés de 12 ans et Asifiwe Kasai habitaient la même cellule, la cellule Mugheneke dans le même quartier Matanda en Commune Mususa. De famille différente, les victimes ont été extraites du lieu du drame par la police activement assistée par des jeunes du coin. Ensuite les corps ont été momentanément déposés à la morgue de Matanda avant leur retrait par les familles respectives. Leur inhumation a eu lieu ce jeudi 26 juin 2014 sous forte émotion des amis et proches.

En cette période des vacances, nombreux enfants des familles démunies essaient de faire quelques chose pour chercher de quoi aider à la paie de leur frais scolaires ou aider leurs familles à nourrir leurs ménages en procédant à des petits travaux. C’était peut être le cas de ces deux victimes, même si du coté de leurs familles, ont se refuse d’admettre cela, étant donné le risque qu’une telle affirmation représente. Une source sur place nous a confié qu’un particulier avait employé ces enfants dans l’extraction et le transport de ce sable contre une piètre rémunération, 5OO francs pour 5 cargaisons de sable.

Ces derniers temps, les organisations de défense des droits humains sont très attentives sur des cas d’exploitation économique des mineurs et les parents, démunis et incapables d’échapper à cette exploitation tombent dans le sac. Mais en fait, cela montre à quel niveau le niveau de revenus dans les ménages est encore une menace pour les droits humains.

Deogratias KAKULE SIKU

Animateur Communication, Droits Humains et Bonne Gouvernance, GADHOP

SUR LE MEME SUJET

Le Secrétaire Permanent ai du réseau GADHOP a fait cette évaluation l’après midi de la première journée ville morte convoquée Lire plus

Pourtant ne partageant aucune limite avec la zone touchée par les massacres, connaissant la douleur de ces atrocités, les habitants Lire plus

Dans un message de compassion rendu public ce vendredi 01 juillet 2016, quelques heures après l’annonce officielle de la mort Lire plus

Share
Share
Aller à la barre d’outils