Parmi les victimes se trouvent 3 présumés bandits, et un enfant d’une 10 aine d’années du nom de Bénédiction MUSEKWA. Le policier tentait d’empêcher la foule à lapider les 3 présumés bandits lorsqu’une balle a fini sa trajectoire sur le pauvre enfant, ravivant ainsi la colère de la population qui du coup a mis le feu sur la moto de ce policier. L’élément de l’ordre a quant à lui réussi à fuir.
Une source sur place informe que les 3 bandits ont été surpris en pleine tentative de vol d’une boutique dans le centre du Village situé sur l’axe Butembo-Karuruma, en Territoire de Beni, Chefferie des Bashu, Groupement Masiki Kalonge, à environs 40 km à l’Est de la Ville de Butembo. La foule en colère, sidérée par des multiples cas de vols à mains armées ainsi que des assassinats dans cette partie du Graben Albertin, n’a pas trouvé un autre choix que d’achever ces 2 messieurs, accusant les autorités à trop de légèreté dans la procédure juridique de déferrement devant la justice de ces genres des bandits. A plusieurs reprises, des bandits sont arrêtés par la population puis remis aux autorités mais quelques jours après, ces bandits sont visibles dans les villages et rééditent leurs tristes exploits contre la population civile.
Une zone infectée par l’insécurité
Ces derniers jours, la zone est le théâtre de nombreuses violations des droits humains caractérisées par des assassinats ainsi que des vols à mains armées.
Le 05 janvier 2017, un cas de vol à mains armées avait été signalé au domicile du Chef local de l’ANR du village de Kyavinyonge.
Le 06 janvier 2017, des hommes armés de machette avaient agressé un couple dans le Village de Museya, tuant l’époux et laissant son épouse blessée.
Le 07 JANVIER 2017 dans le même rayon, un vol à mains armées suivi d’un cas d’homicide a été commis par des hommes armés inconnus
Le 08 janvier dernier dans le même rayon, la population de Museya avait brulé vif un homme accusé d’avoir été impliqué dans l’homicide à la machette de Monsieur
Le GADHOP rappelle comme toute les fois que la justice populaire fait partie des mauvaises pratiques sociétales et en décourage les populations. Les autorités publiques devraient multiplier des mécanismes de promotion d’une justice qui encourage par ailleurs les habitants à faire confiance en la justice et aux dirigeants car la vie humaine est sacrée, fusse –t-elle d’un présumés bandits. Ensemble luttons contre les mauvaises pratiques notamment celle de justice populaire.
GADHOP