Cette organisation de défenses des droits humains déplore aussi la manière dont les témoins et les victimes ont été traités durant le procès qui a conduit, le 28 septembre 2015 en Allemagne, à la condamnation de deux dirigeants rwandais des « Forces Démocratique de Libération du Rwanda » (FDLR). Ignace Murwanashyaka et Straton Musoni ont été condamnés à respectivement treize et huit ans d'emprisonnement par le tribunal régional supérieur de Stuttgart pour des faits commis entre 2008 et 2009 à l’Est de la RDC.
Les organisations de défense des droits humains s’attendaient à un procès exemplaire contre des auteurs des crimes graves contre les femmes, mais quelle n’est pas la déception, alors que la justice allemande n’a pas reconnu les viols massifs et autres violations des droits de la femme commis par les FDLR à l’Est de la RDC. « Pendant le procès, on avait déjà laissé tomber la plupart des chefs d'accusation de viol et d'esclavage sexuel. En rendant ce jugement, la chambre criminelle a rejeté également les derniers. Cela veut dire que les victimes congolaises ont déposé pour rien. Elles ont dû se confronter avec la souffrance qu'on leur a infligées, mais on ne leur a pas rendu justice », déplore Monika Hauser dans un communiqué de Medica Mondiale rendu public le 29 septembre 2015 à Cologne. Lire ou télécharger l’intégralité du communiqué de presse de Medica Mondiale sur ce lien medica mondiale communiqué de presse procès FDLR