RDC : 08 mars 2018, le GADHOP appelle les épouses des politiciens à influencer leurs maris à « cesser avec le plan machiavélique de vouloir exercer le pouvoir pour leurs intérêts égoïstes »

Formation des CLDH sur les droits de la femme à Butembo. Photo GADHOP
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Intégralité de la déclaration

DECLARATION DU GADHOP A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONNALE DE LA FEMME (08 MARS 2018)

« Le temps est proche : les activistes ruraux et urbains transforment la vie des femmes, en RDC : investir dans la force productrice de la femme rurale : priorité en RDC. »

Le GADHOP dans son ouvrage « Combat pour les Droits de la Femme à l’Est de la RDC, 2e Edition » a présenté la femme comme l’être humain de sexe féminin qui, ayant des capacités égales à celles de l’être masculin à la différence morphologique, peut exercer les fonctions de travail dans tous les domaines de la vie.

Les femmes sont responsables du bien-être matériel, physique et moral de leurs familles et de la nation. Cette dimension multiforme de la femme fait d’elle un être avec des valeurs à mettre en exergue et à capitaliser pour l’épanouissement de la société moderne.

Au regard du contexte actuel de la RDC en général et du Nord-Kivu en particulier, les évènements politiques qui ont impactés négativement sur la promotion du GENRE font que la femme doit réfléchir deux fois sur son avenir et sur sa participation effective à la résolution du problème de démocratie et de la bonne gouvernance en panne dans la RDC.

L’approche GENRE étant un soubassement d’une conjugaison d’efforts entre homme et femme pour une bonne gestion rationnelle. Ce message est interpelatif en cette journée du 8 Mars 2018 où le GADHOP conscientise la femme congolaise à jouer un rôle d’influence positive pour amener les hommes, promoteurs du blocage politique en RDC de revenir à la raison pour sauver la RDC. A titre d’exemple, les femmes des maris aussi bien membres de la majorité présidentielle que de l’opposition, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo sont demandées de prendre le courage d’influencer leurs maris à cesser avec le plan machiavélique de vouloir exercer le pouvoir pour leurs intérêts égoïstes. La femme devrait dire à l’homme de donner à la république la chance d’obtenir une alternance démocratique tant souhaitée par tous les congolais. Ceci revient à dire à la femme du Congo que le salut de la RDC proviendra d’elle si elle prend sa responsabilité en main, comme éducatrice de la Nation. Le GADHOP rappelle que la grande question actuelle connue de tous en  RDC est l’organisation des élections crédibles pour démarrer une nouvelle ère et une autre gouvernance qui élèvera la situation sociale des congolais avec des nouveaux acteurs.

Ceci est un message de paix que le GADHOP propose à la femme congolaise pour le passer aux promoteurs du pourrissement de la situation actuelle du pays. Que la femme leur dise qu’ils seront pardonnés comme des fils et filles d’un même père qui peuvent manquer à leurs obligations et y revenir positivement pour le bien de la famille, quand ils seront revenus à la raison. Il est à signaler aussi ici que la femme devrait interdire « la vengeance » au peuple opprimé actuellement par certaines forces étant donné que souvent la vengeance appelle à la violence.

En outre, un message d’encouragement s’adresse aux femmes en ce 8 Mars de se positionner vis-à-vis des enjeux politiques qui se jouent actuellement, pour les élections prochaines pour accéder aux postes de décision se référant à la résolution 1321.

Le GADHOP se dit prêt à apporter sa contribution pour sensibiliser les hommes à travailler avec la femme pour y arriver.

Cette déclaration a été rendue publique le 07 mars 2018.

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DECLARATION GADHOP DU 8 MARS 2018

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