Sud Lubero, le vol de bétail risque des raviver des nouvelles violences intercommunautaires entre hutu et nande

Crédit Photo Deogratias SIKU GADHOP
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 La société civile s’inquiète d’une tendance d’impunité contre les auteurs de vols des chèvres des communautés Nande une  fibre qui risque d’étinceler des nouvelles violences intercommunautaires alors que la tendance allait vers l’accalmie entre Communautés Hutues et Nande au Sud du Territoire de Lubero au Nord Kivu.

Dans un communiqué de presse rendu public le 08 mars 2016, la société civile rappelle que les auteurs des vols et pillages des bétails de la population de KALEVYA doivent être amenés à la lumière de la loi pour éviter des récidives susceptibles de raviver les violences entre les deux communautés. Le communiqué du noyau local de la société civile des Groupements Tama et Itala fait constater un pillage de 125 chèvres par des complices FDLR et des membres de la Communauté hutue de Kyuto ainsi que des complices au sein même des FARDC, étant donné que selon, ce même communiqué, quelques chèvres volées ont été retrouvées dans les camps des ces groupes ci haut cité. Ce pillage avait été perpétré « en date du 25/2/2016, autour de 14 heures, dans le village de KALEVYA, par des personnes munis des lances et des tranches d’arbres, parlant la langue KINYARWANDA. Ces gens ont fait fuir les propriétaires de ces chèvres qui les faisaient brouter  dans le parage dudit village, avant de s’en accaparer toutes et se volatiliser dans la nature », renseigne la Société Civile.

Les FARDC doivent jouer leur rôle

Depuis plus de 2 mois les FARDC se sont déployées dans les zones stratégiques entre le Sud Ouest de Lubero et l’Est de Walikale, une zone qui était jadis sous le contrôle majoritaire des groupes armés. Des chèvres en plein centre village de Miriki au Sud LuberoLa population attend des forces régulières, qu’elle sécurise effectivement les villages sans parti pris. C’est ce qu’en ce qui est de la question du vol de bétail, les FARDC basées dans la zone ont menée des enquêtes et parvenue à arrêter quelques coupables mais la société civile s’inquiète de la lenteur dans la procédure de déferrement de ces prévenus devant la justice, une lenteur qui risque de tourner à un relâchement. La Société Civile ainsi d’autres acteurs mus par le souci de voir le Sud Lubero redevenir un havre de paix, souhaitent que la justice fasse son travail afin décourager tous les actes de nature à réveiller les vieux démons des violences intercommunautaires dans la zone.

Lire l’intégralité du communiqué de presse de la Société Civile du groupement TAMA, n° 5 situation pillage des chevres

 

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