Territoire de Walikale, les menaces contre défenseurs des droits humains en hausse, déplore la Société Civile

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MEMORANDUM DE LA SOCIETE CIVILE DE  LA COORDINATION TERRITORIALE DE WALIKALE



-SON EXCELLENCE, Monsieur Julien PALUKU KAHONGIA, Gouverneur de la

province du Nord-Kivu,

CONCERNE: Libération de nos deux collègues arrêtés et détenus illégalement



-Excellence Monsieur le Gouverneur du Nord-Kivu, avec vos hommages les

plus déférents ;

Nous avons l’honneur de venir auprès de votre haute autorité, en vue

d’attirer votre attention sur ce dont l’objet est repris en vedette.

En effet, comme jamais au par-avant, les menaces contre les défenseurs

des droits de l’homme sont plus impressionnables que flagrantes en ces

moments, dans le Territoire de Walikale, en Province du Nord-Kivu.

Notre Coordination observe très minutieusement  jour pour jour, minute

par minute les actions du pouvoir en place contre nos deux  collègues

qui  jusqu’à présent sont dans la prison pour des raisons que le même

pouvoir a du mal à éclairé depuis les événements odieux  de Bisie le

16 juillet 2014.

Pour votre gouverne :

–    La coordination territoriale de la société civile  de walikale reste

convaincue que l’attaque du 16 juillet 2014 à Bisie serait organisée

par les éléments de NDC de TSHEKA, qui  ne bénéficie d’aucun n’appui

des membres de la Coordination de la société civile ;



–    Le 07 juillet 2014 sur invitation de la société MPC, une  délégation

composée des membres du gouvernement (Chef de bureau mines et Chef de

poste d’encadrement administratif de Bisie), de la société civile (

BWAMI MUPUTA Vice-président, Ntale Mukulumanya Rapporteur, Masudi

Kisangula Rapporteur adjoint, Kifita Kadundu Conseiller et Mbula

Kikubukubu Journaliste RCWA) et de la famille bangandula ( Ramazani

Kokoli et Guillaume Batende) était partie pour Bisie afin de palper du

doigt des activités de la dite société (mission conjointe) ;





–    Le 24 juillet 2014, nos collègues messieurs BWAMI MUMPUTA Jacques

premier vice président et Prince NTALE MUKULUMANYA rapporteur de la

même structure citoyenne étaient arrêtés et détenus arbitrairement

vers 16Heures locale par le service du renseignement militaire  T2 du

84em Secteur FARDC basé à Walikale; pour le motif que lui-même

connait.



–    Une semaine après, ils sont orientés vers le parquet pour raison

d’enquête où ils sont depuis cette période jusqu’à présent sans aucune

suite sur la charge qui pèse à nos collègues, ce qui nous pousse à

dire que le pouvoir en place ne s’est pas attaqué au vrai problème

afin d’identifier les vraies causes de cette attaque mais par ricoché

il est allé vite au règlement de compte contre les membres de la

coordination de la société civile (manque de collaboration) ;



–    Le souci majeur de la structure citoyenne est que des enquêtes

minutieuses et indépendantes soient  diligentées dans le but

d’identifier les auteurs, si non toute la délégation partie pour Bisie

la même date serait interpelée pour la même cause mais nous assistons

une politique de deux poids deux mesures, car ce sont les sentiments

qui ont précédés au lieu  du vrai travail qui est la préoccupation de

tous ;



–    Nous regrettons la manière dont le résultat de ces enquêtes traine

dès lors que les événements s’étaient déroulés pendant que  le Chef de

poste d’encadrement administratif et les services spécialisés étaient

présents à Bisie, tout ceci est dans le but d’attacher le résultat de

l’enquête d’imperfection,

Considérant les preuves irréfutables indiquant que les objectifs  du

pouvoir en place sont d’étouffer les membres de la société civile, de

profiter de cette occasion pour procéder au règlement de compte, de ne

plus éclairer l’opinion correctement sur les événements du 16 juillet

2014,  la Société Civile du Territoire de Walikale sollicite à votre

autorité la libération de nos collègues qui sont injustement arrêtés

et détenus durant un mois dans la prison.

Notre Structure souhaite qu’il plaise, par ailleurs, à votre autorité

de rappeler au pouvoir en place que les membres de la société civile

ne sont pas son ennemi mais son  instrument d’appui.

                Ainsi fait à WALIKALE, le 20 aout  2014 ;

Pour la Coordination Territoriale de la Société Civile Walikale,

                Mr Blaise NGEREZA SHEKE

                    



  Président




 

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