Traque ou démobilisation des FDLR: la dernière clé de la paix dans la Sous Région des Grands Lacs
De source très sures, demain, a Buleusa, une bourgade située a la limite entre les Territoires de Walikale et de Lubero a 22 kilomètres au sud ouest de Luofu, les Forces Démocratiques pour l;a Libération du Rwanda vont se démobiliser officiellement en présence de la SADEC et de la CIRGL.
Le Groupe d’Associations de Défense des Droits de l’Homme et de la Paix, GADHOP, félicite le Gouvernement Congolais d’avoir privilégié une solution négociée avec ce groupe disséminé dans la foret et qu’il serait plus difficile a traquer que les ADF contre qui les opérations auront été plus longues que prévues.
Démobilisation et rapatriement, clé pour la paix au Rwanda
Une démobilisation et un rapatriement réussis exigent l’ouverture politique, sociale et la justice au régime et aux peuples rwandais. La question a se poser pour le moment est de savoir dans quelle mesure la CIRGL et la SADEC prennent en considération cette condition de la paix. Car, il est surement hors de question, du moins pour la RD Congo et toute la Sous Région de continuer a se contenter des solutions provisoires. Autrement dit, comment les FDLR vont-elles être reçues au Rwanda? Des négociations politiques sont-elles prévues ou se contente-t-on du cadre traditionnel de rapatriement entre la MONUSCO et le Rwanda?
Dans la situation actuelle, ces conditions de rapatriement sont insuffisantes. D’ailleurs, dans l’état actuel de la société rwandaise, un éclatement est prévisible. Il faut donc de la prudence pour les acteurs de la paix dans la Sous Région de ne pas oublier la condition d’esclaves a laquelle le régime de Kigali soumet les Hutu.
Conclusion
Ces deux organisations sous régionales devraient tout mettre en œuvre pour négocier pour négocier une solution durable pour la paix dans la Sous Région des Grands Lacs. Si la RD Congo ne peut plus laisser sa population continuer a subir les violations des droits humains de la part des FDLR, il de temps pour le régime du Rwanda qui a eu assez de temps pour réfléchir sur la réconciliation nationale d’accepter enfin l’exigence de la reconnaissance obligée de l' »autre » qui gène et de cesser de régner en solo.
Seule une pression sur Kigali reste la dernière clé de la reussite du proecessus de paix dans la Sous Region. Si les Nations Unies et les Etats Unis ne le peuvent pas, les organisations Sous Régionales devraient prendre leur responsabilites.
Ainsi fait a Butembo, le 29 mai 2014
Moïse KAMBERE KAYITAMBYA
Secrétaire Permanent
